Sunday, October 26, 2014

LE RICHE ... KANO !

TOUS LES KANOS SONT RICHES !

J’ai peut-être trouvé un début d’explication à la question de savoir pourquoi les Philippins prennent tous les ‘’Kanos’’ pour des millionnaires.

En fin de ce billet ce début d’explication. Merci de nous laisser votre avis en commentant.

Depuis presque dix-huit années que je vis ici, j’ai vu tant de familles philippines qui pensaient que la fontaine du riche ‘’Kano’’ était connectée à un puits sans fond, qu’elle ne pouvait se tarir, que l’argent allait couler à flots du fait du mariage de leur fille avec un ‘’Kano’’ ou bien qu’ils allaient devenir rapidement riches, leur fils venant de décrocher un travail en Arabie Saoudite.


Cela semble être l’attitude générale des familles locales à chaque fois qu’une situation comme celle là arrive. Pas de toutes les familles, toutes les familles philippines ne pensent pas de cette façon, heureusement, mais une grande majorité … oui !

L’on peut se poser la question de savoir ce que le Philippin moyen pense du ''Kano’’, de l’occidental moyen ? Pensent-ils que nous nous promenons avec des portefeuilles bourrés de dollars ou d’euros, que la perte d’un millier de ces monnaies n’a aucune importance pour nous, que nous ne nous en préoccupons même pas ?

Que sont après tout 1.000 $ ou € pour un ''Kano'' ?

Un couple mixte, un américain marié à une Pinay, vivant aux Etats-Unis, avait un compte bancaire aux Philippines. La famille de l’épouse, restée au pays, pouvait avoir accès à ce compte sur autorisation.
Un jour le couple demanda à la famille de retirer 10.000 $ de ce compte pour  le paiement d’un terrain qu’il venait d’acheter.

La famille retira les 10.000 $ et … dépensa l’argent pour ses propres besoins, laissant l’achat du terrain impayé !



Cette famille a-t-elle réfléchi, s’est-elle posée la question de savoir ce qu’allait penser et faire l’Américain, lorsqu’il se rendrait compte que le terrain n’a pas été payé et que l’argent a disparu ?

Pourquoi y a-t-il un tel fossé et une telle déconnexion entre Philippins et occidentaux quand l’on en vient à évoquer, à aborder des sujets d’argent ?

De façon à essayer de mieux comprendre le problème, j’ai interrogé deux jeunes filles, des cousines de mon épouse.

La première, Jenna, est une jeune fille de 25 ans qui a été au collège et qui dispose d’un diplôme équivalent à notre baccalauréat, donc une personne pas tout à fait ignare.
C’est une jeune fille sincère, qui a vécu quelques temps au sein de notre famille et je ne pense pas qu’elle ait cherché à me raconter des histoires.


Je lui ai dit que je souhaitais lui parler afin de savoir quelle perception elle pouvait avoir de la situation, de la santé financière des étrangers, des ‘’Kanos’’, des foreigners comme moi ou comme mes amis occidentaux. Je lui ai demandé ce qu’elle pensait quand elle rencontrait un étranger (avant que de vivre avec nous). Je lui ai demandé si sa pensée était que tous les ‘’Kanos’’ sont riches, très riches ?

Et elle m’a confirmé, qu’effectivement quand elle croisait un étranger, elle pensait automatiquement qu’il était riche, qu’il était bourré d’argent (en général en $, le € commence tout juste à être connu, avant qu’il ne disparaisse ?).

Lorsque je lui ai posé la question de combien riche, elle m’a répondu qu’elle pensait que tous les étrangers avaient des millions de dollars US ! Lorsque je lui ai demandé combien, à son avis, un étranger peut-il avoir en liquide dans sa poche lorsqu’il se rend dans un supermarché pour faire des courses ? ; Sa réponse, entre $ 20.000 et $ 50.000 !

Pouvez-vous imaginez ce que le Philippin moyen peut penser de nous ! Nous allons faire nos courses avec entre € 15.000 et 35.000, en liquide dans notre poche ! Toutes les autres réponses que j’ai pu obtenir avec des questions sur le même sujet, ont été du même style.


Une autre cousine un peu plus jeune, interrogée sur le sujet, m’a donné exactement les mêmes réponses. Il en a été de même pour de nombreuses autres personnes, pour eux, pour le Philippin en général, tous les étrangers sont au minimum des millionnaires, en $.

Que pensent-ils de nous, que nous avons des mines d’or dans nos jardins, que les arbres occidentaux portent des billets de banque en guise de fruits et que nous faisons la cueillette chaque matin, qu’il suffit d’ouvrir le robinet de la cuisine pour recevoir de l'or ou des diamants ?

D’où pensez-vous que cette perception du Kano riche provient ?

Ils ont des journaux, la télévision, des nouvelles du monde entier.

Pourquoi ces gens vont-ils penser que nous allons faire nos courses avec 35.000 euros  dans nos poches ?
Cette légende, ce genre de pensée, vont-elles un jour disparaître ?
Ou le ‘’Kano sera-t-il, ‘’Ad vitam aeternam’’ … le millionnaire en $ ?



Mais il se pourrait bien que cette impression du Kano éternellement riche provienne du Kano lui-même, de son attitude ou plutôt de son aptitude à largement dépenser lorsqu’il se trouve sur l’archipel.

Prenons l’exemple d’un Kano qui arrive à l’aéroport, là où l’attend sa fiancée et quelques membres de la famille de cette dernière. Un taxi van dans lequel prennent place les membres de la famille, la fiancée, notre Kano et ses nombreux bagages, il faut bien caser les ‘’Pasalubong’’ quelque part.

Direction l’hôtel, le City Garden qui se situe dans Ermita pour prendre un exemple.
Notre Kano paie le taxi et s’enregistre, tandis que la famille s’installe au bar.

La fiancée demande s’il serait possible d’avoir une chambre pour les trois membres de la famille qui l’accompagnent. OK, une deuxième chambre est prise et aussitôt payée avec la carte plastique.
Passage au bar pour informer qu’il y a une chambre de disponible, notre Kano règle les boissons consommées et tout le monde monte dans les étages.

Notre Kano prend une douche, se change. On récupère les membres de la famille, installés devant la télé de leur chambre ; ils ont déjà attaqué les snacks qui se trouvaient dans le réfrigérateur.
Descente au lobby, on sort, on prend à nouveau un taxi, direction un restaurant qui se trouve sur Adriatico street. Dîner sympa, on parle de choses et d’autres, il y a un spectacle de danses locales et surtout les hôtes du Kano s’en mettent plein la panse.

Le lendemain ou deux jours plus tard, direction l’aéroport et en avant pour la lointaine province de la fiancée.
Les trois membres de la famille, tels des chaperons, sont bien évidemment du voyage.

Et cela va être ainsi, ou presque, durant les deux ou trois semaines du séjour de notre Kano sur l’archipel.
Il paye le Kano, il paye, en liquide, avec sa carte, il change quelques euros qu’il avait pris la précaution d’apporter… et il calcule qu’il ne doit pas être loin de sa limite de crédit autorisé !

Heureusement, la fin du séjour est proche.

Il sait qu’il va maintenant lui falloir travailler plusieurs mois pour revenir à l’équilibre financier et mettre un peu d’argent de côté pour pouvoir revenir, dans six ou huit mois.


Mais ça, les Philippins ne le savent pas, ils pensent tous que le Kano peut dépenser et encore dépenser, qu’il n’y a pas de limite pour le Kano. De plus, nombreux sont les Kanos qui envoient chaque mois un peu d’argent à leur fiancée. Moralité de l’histoire, ‘’Tous les Kanos sont riches’’.



ILS ONT FAIT  …  LE TOUR DE MINDORO !



Eh oui, ils ont fait le tour de Mindoro, en voiture, 560 kilomètres en trois jours.
Vous connaissez, un peu, Puerto Galera que je vous ai présenté dans un post précédent, l’île de Mindoro qui revient souvent dans mes écrits, mais comment visiter le reste de l’île, comment sont les routes ? Ou plutôt, comment est la route, la route côtière, la seule et unique route de cette île ? Le billet ici




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Tuesday, August 26, 2014

VOS PREMIERS SIX MOIS ... AUX PHILIPPINES !

Je me suis souvenu de ce billet à la suite d'un commentaire récent fait par un lecteur.

Après six années de présence sur l'archipel, après avoir fait construire la maison de ses rêves, il ne pense qu'à une chose... repartir.



A la lecture de son commentaire j'ai bien l'impression qu'il a accumulé un maximum d'erreurs durant son séjour ! Premièrement, il a fait construire et je présume très rapidement après son arrivée, ceci étant la première erreur. Seconde erreur, à ce que j'ai pu comprendre, il a fait construire non loin, voire à proximité de la famille de son épouse (lire ou relire à ce sujet ''La famille de ma femme !''). 

Il se plaint de la cuisine philippine... nous disposons de tous les ingrédients, ou presque, afin de cuisiner maison, donc ceci est un faux problème. Sauf a habiter au fin fond d'une province, à des heures de route d'un Centre Commercial digne de ce nom, il est possible de se ravitailler en produits permettant de réaliser d'excellents plats. 

Charcuterie et fromages se trouvent maintenant un peu partout sur pratiquement l'ensemble du territoire, toujours à la condition de se trouver à une distance raisonnable d'une grande ville. Et même, à la limite, pourquoi ne pas faire un ravitaillement charcuterie trois ou quatre fois par an dans une de ces boutiques spécialisées, comme Sentis par exemple. Mais il en fleurit chaque jour un peu plus de ces magasins spécialisés.

Il y a également la possibilité de se faire envoyer de France, disons une fois par an, un ou deux cartons Balikbayan rempli de conserves de France ; l'on trouve encore de très bonnes conserves en France.



Dernier point sur lequel il attire mon attention, il trouve que tout devient cher sur l'archipel.
Plus particulièrement les terrains pour construire un resort. Les Allemands et autres étrangers sont passés par là, les prix ont grimpé. Mais les prix grimpent partout... maintenant, essayez d'acheter un terrain avec vue sur la mer et accès à une plage sur le pourtour méditerranéen !  Petit exemple, Cavalaire (83), 648 m2, 1 km de la mer, 2,5 km du centre-ville... € 445.000 !  Ce qui nous fait pas loin de € 687 au mètre carré tout de même, ce qui traduit en Pesos philippins nous donne pas loin de 40.000 ! Collioure (66), 1 km du village, 2.000 m2 pour € 740.000, € 340 du mètre carré... tout de même.  


Pour ce qui est des terrains sur les îles françaises, en bord de plage... je vous laisse deviner.

Mais peut-être y a t-il d'autres motifs à ce retour, motifs que mon lecteur n'a pas souhaité aborder.

Mais, revenons-en à ce que me disait Denis, il y a de celà un peu plus de deux ans. 

A un ami, qui vient juste de fêter ses six premiers mois de résidence aux Philippines, je posais récemment la question suivante :

Quels sont pour toi les cinq plus grands chocs que tu as ressentis depuis ton arrivée ; quels sont les cinq principales difficultés que tu as rencontrées, à ce jour, dans ton adaptation au pays ?

Je plante un peu le décor.
Mon ami Denis est un ressortissant Helvétique qui approche doucement, mais sûrement, de la soixantaine. En parfaite forme physique, marié depuis de très longues années avec Mira, sa Pinay, avec laquelle il s’entend à merveille.


C’est un ancien mécanicien automobile qui possédait son garage à proximité de Genève. 

Plus habitué des grands froids que des fortes chaleurs, même s’il a effectué une dizaine de séjours aux Philippines à l’occasion de quelques semaines de vacances, l’on ne peut pas dire que ce soit un grand voyageur.

Il a choisi de vivre non loin du lieu d’origine de son épouse et ils ont fait le choix d’une petite ville de province, sur l’île de Guimaras, dans la région de l’Ouest des Visayas, au cœur des Philippines.

Guimaras, c’est une petite île de 604 kilomètres carrés qui supporte une population de 151.000 habitants et qui se situe entre deux autres grandes îles : Panay au nord et Negros au sud. C’est l’île des tropiques de la carte postale avec ses plages de sable blanc, ses eaux turquoises, ses tortues de mer, ses coraux, ses poissons multicolores … pour les amateurs, le lieu de production d’une des meilleures mangues du pays.

Ils vivent dans une ‘’subdivision’’, un quartier calme et tranquille dans lequel ils se sentent en toute sécurité. Iloilo, la capitale de la Province du même nom se trouve à quelques minutes … de banca !

L’on trouve pratiquement de tout sur l’île de Guimaras ; néanmoins tous les Malls, les grands Centres Commerciaux sont situés sur Iloilo. En cas de tempête ou de forte mer … il va falloir savoir donner le temps au temps.


Donc je demande à Denis quels ont été, ou sont toujours, les plus grands chocs qu’il a ressenti durant ces six premiers mois passés aux philippines en tant que résidant permanent et j’insiste sur le résident permanent (je ne parle pas des tremblements de terre pour les chocs !) 

Je ne lui ai pas trop laissé le temps de réfléchir, je voulais quelque chose de spontané et j’ai précisé sans ordre.

Son premier choix, son premier choc, le temps, le climat.

Bien qu’ayant effectué une dizaine de séjours par le passé, la chaleur, l’humidité ambiante, les précipitations lui ont posé et lui posent toujours problème. Pourquoi ?

Tout simplement le fait que ses voyages antérieurs se sont toujours déroulés durant la saison ‘’fraiche’’, tout du moins relativement fraîche, celle qui s’étend de la mi-décembre au début du mois de février.
Il n’avait jamais fait l’expérience de la mousson, des fortes pluies, des dépressions tropicales et de la chaleur. Ils n’ont pas ça dans le canton de Genève !


Maintenant il me dit se sentir mieux, les températures ont baissé et les précipitations se font plus rares.

Je l’ai tout de même averti, qu’à partir de fin février et ce jusqu’en mai, nous allions entrer dans ce que l’on appelle ici le ‘’Summer time’’, l’été et que durant cette période, il pourrait éprouver quelques difficultés.

Je lui ai donné deux conseils.
Premièrement faire l’achat d’un petit climatiseur, un aircon, à installer dans sa chambre ou dans son bureau. 


Quelques heures par jour seulement, ne pas commencer à faire l’erreur de vivre en air conditionné à longueur de journée. Pour la nuit, mettre le climatiseur en route un peu avant d’aller se coucher, le laisser en fonctionnement une heure ou deux et faire prendre le relais par un ventilateur. Il y a de petits climatiseurs qui sont vendus avec un ventilateur ; vous programmez le climatiseur, il s’arrête et c’est le ventilateur qui se met automatiquement en route.

Plusieurs avantages à ce système.
Vous évitez d’être enrhumé à longueur d’année, vous faites des économies sur la facture électrique et vous dormez bien, car une fois la pièce refroidie, comme le soleil ne tape plus, un ventilateur est largement suffisant. De plus, il éloigne les éventuels moustiques.

Mon deuxième conseil, trouver une maison à louer dans un endroit autre qu’une subdivision. Il y a souvent un phénomène de blocage de la circulation d’air dans ce type de village. La subdivision est entourée de hauts murs, les maisons sont très proches les unes des autres, l’air y circule mal.

Une maison sur une colline ou en bord de mer permet très souvent d’éviter le désagrément des fortes chaleurs. N’oublions pas que les Philippines bénéficient de la brise et de la fraicheur relative des alizées ! Je connais de nombreux expats dont les maisons surplombent la mer et qui n’utilisent pas de climatiseurs.

En dernier recours, vivre dans les montagnes.


Son deuxième choc et peut-être le plus grand m’a-t-il avoué, le manque de vie privée. Il s’est laissé envahir par la ‘’famille de ma femme’’ et se retrouve avec une douzaine de personnes qui vivent, plus ou moins régulièrement, dans sa maison qui ne compte que quatre pièces. 

Il vient de faire ajouter un cabinet de toilette à proximité de sa chambre pour son usage exclusif. Ces deux endroits étant maintenant ‘’Off limits’’ pour les membres de la famille autres que son épouse. 

Il y a un début à tout.

Il avait en Suisse une grande maison dans laquelle il vivait seul avec son épouse. Il disposait de son petit atelier pour bricoler, de son bureau et il n’y avait pas la queue lorsqu’il voulait aller pisser après avoir bu quelques bières, tranquillement installé dans son fauteuil préféré devant la télévision.
Pour ce problème particulier, je l’ai renvoyé à la lecture de mon post ‘’La famille de ma femme’’.

Un jour je vous donnerai mon truc pour régler le problème … bien que … le Philippin aurait largement tendance à jouer le ‘’chassez le naturel, il revient au galop ‘’ ou le ‘’sortir par la porte … pour mieux revenir par la fenêtre’’.

Son troisième choc, la nourriture. Il me dit manger des plats philippins, son épouse étant une excellente cuisinière, néanmoins il ajoute que certains plats lui manquent, qu’il n’est pas possible de tout trouver aussi facilement, fromages et charcuterie par exemple. C’est sûr qu’une bonne fondue, non pas savoyarde, mais genevoise, ne se trouve pas sous le sabot du carabao du coin, une choucroute digne de ce nom est également difficile à trouver.

Depuis qu’il a vu les étales de son marché local avec viandes et poissons recouverts de mouches … il hésite un peu (beaucoup, mais n’oublions pas il est suisse, un Helvéte). De ce fait, il préfère acheter sous emballage plastique, en barquettes dans le SM le plus proche. Sans se douter qu’il y a de grandes chances pour qu’il y ait eu des mouches … avant l’emballage sous plastique !


Son quatrième choc, son confort.
Plus de grand écran TV avec 300 chaînes de disponibles, plus son canapé, son fauteuil en cuir, plus de sieste, il me dit qu’il fait trop chaud.
Plus de 4 X 4 pour faire des balades dans les environs, plus d’atelier avec outils pour bricoler.


A mon avis il s’agit de faux problèmes. Les grands écrans Télé sont disponibles à des prix abordables, les canapés et fauteuils également, bien que personnellement je préfère le rotin au cuir sous nos latitudes, la chaleur pour la sieste, je lui ai déjà donné la solution.


 Les 300 chaînes de TV, par satellite ce n’est vraiment pas un problème.
Ses outils et son atelier, le 4 X 4, le problème est plutôt simple à régler … une fois la famille de ma femme un peu éloignée et sa connaissance des règles de conduite locales (pas de règles). Donc, à mon avis, faux problèmes !

Le cinquième et dernier point, dans sa liste des chocs auxquels il doit faire face, les dépenses … les dépenses journalières et mensuelles. Cent pesos par ici, cinquante par là, plus ceci, plus cela … a lot of money. Oui, pour un Kano, supporter une douzaine de personnes cela peut revenir cher. Non seulement il faut les nourrir, souvent les soigner, payer pour l’éducation des plus jeunes (et cela n’est pas donné), avancer l’argent pour un voyage, une visite médicale et j’en passe et j’en passe. L’imagination du Philippin, pour soutirer de l’argent au ‘’Kano’’, ne connait pas de limite.

Donc vous savez maintenant un peu mieux à quoi vous attendre durant les six premiers mois... et peut être un peu plus, qui vont suivre votre arrivée au pays des 7.107 îles. Vous allez-donc pouvoir bénéficier de nos expériences et vous préparer, mentalement tout du moins.


Il y a plusieurs sujets que notre ami Denis n’a pas cité.

Le temps et la notion du temps aux Philippines … mais n’oublions pas il est Suisse et les Suisses, c’est bien connu, ne sont pas pressé.


Deuxième point, le bruit. Le bruit en général, les bruits en particulier.
Vivant dans une subdivision peut-être est-il, en partie tout du moins, protégé.
Mais, avec une douzaine de membres de la famille qui résident plus ou moins en permanence … j’en doute.

Troisième point, le langage et la difficulté à comprendre et à bien se faire comprendre.
Etc., laissons cela pour un prochain post.

La longue et difficile période d’adaptation.  En général elle s’effectue, jour après jour, par d’infimes et subtiles modifications du comportement, par petites touches qui permettent, au fil des ans, pour ceux qui ont su résister aux pressions, de s’ajuster à défaut de totalement s’adapter.


Pour ceux qui vivent ici, avez-vous ou avez-vous eu des difficultés particulières à vous adapter ? Des difficultés autres que celles déjà mentionnées ? 




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